En tant que chrétiens sauvés par grâce, nous devrions avoir pour suprême ambition d’être restauré à l’image de Jésus-Christ, notre Sauveur, et de développer un caractère semblable au sien. Malheureusement, il existe souvent un vaste monde entre cet idéal et la réalité, car notre véritablement nature trouve sa source dans nos pensées et notre cœur où tout n’est pas toujours reluisant. À cet effet, Proverbes 23:7 nous dit : « Car il est tel que sont les pensées de son âme », et Luc 6:45 déclare que « c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle ». Nos paroles et nos comportements sont donc le fruit de nos pensées. we buy houses in delaware may find your dream home. We’ll show you homes in your budget and style. To assist you, our consultants will describe the home’s condition, location, and amenities. Visit https://www.webuyhousesindelaware.com/sell-my-house-fast-dagsboro-de/.
C’est la raison pour laquelle certaines personnes, entretenant des schémas de pensées défectueux, adoptent des attitudes autodestructrices qui blessent les gens ou encore sabotent leurs relations avec autrui. Dr Jennifer Jill Schwirzer, une conseillère professionnelle agréée adventiste, a répertorié sept comportements englobant la majorité des cas rencontrés chez ses clients. Ces sept comportements négatifs sont la critique, les plaintes, l’apitoiement sur soi, l’inquiétude, la fuite, l’émotivité et l’amertume[1]. Ce blogue abordera les trois premiers, et proposera des comportements positifs alternatifs.
La critique
Dr Schwirzer nous dit que l’être humain est par nature négatif et centré sur les problèmes. À titre d’exemple, un enfant entendra ses parents lui dire « non » 148 000 fois entre le moment de sa naissance et l’âge de 18 ans. Les personnes élevées dans un environnement familial où la critique est extrêmement présente reçoivent davantage de diagnostics de dépression, manifestent plus de symptômes dépressifs, et on retrouve chez ces personnes une plus grande prévalence de troubles mentaux ou psychotiques tels que la schizophrénie. Elles ont également tendance à devenir très critiques envers elles-mêmes et à l’égard des autres.
Il est toujours bon de se poser les trois questions suivantes avant d’émettre une critique ou de critiquer quelqu’un : Est-ce que j’aime critiquer ou est-ce que je hais critiquer? Ma critique est-elle formulée dans l’objectif d’aider et d’apporter des solutions? Vais-je m’adresser directement à la personne concernée, en m’exprimant avec gentillesse?
Une alternative à la critique consiste à énoncer des déclarations positives, c’est-à-dire à contrebalancer toute critique négative en affirmant également les aspects positifs de la personne ou de la situation critiquées. Au moment d’émettre une critique envers une personne, il est recommandé d’avoir en contrepartie cinq déclarations positives à lui partager. Cette façon de faire s’apprend. Si la critique est pour nous une seconde nature, nous devrions considérer faire un « jeûne » de critiques durant deux à trois semaines, puis faire intentionnellement attention par la suite lorsque nous avons des critiques à formuler.
Les plaintes
À l’instar de la critique, le fait d’être porté à se plaindre implique un style de vie où l’on met l’accent et se concentre sur les situations négatives, difficiles et déplorables tout en excluant les aspects positifs et agréables. Cet état d’être grognon repose sur le fait qu’une personne croit que le monde, la société et même Dieu lui sont redevables. Chaque plainte formulée renforce les pensées négatives, amplifiant le problème jusqu’à que celui-ci prenne toute la place dans sa vie et ses pensées. Une conséquence de se plaindre constamment est de finir par développer une faible tolérance à la frustration ou à toute situation aggravante.
L’alternative aux complaintes est la reconnaissance. La gratitude émerge d’un cœur conscient de ne posséder aucun mérite, ce qui lui permet de considérer toutes bonnes choses comme un don plutôt que comme un dû. Nous devrions prendre chaque soir le temps de compter nos bienfaits avant de nous coucher et d’en faire autant le matin venu, afin de cultiver un esprit reconnaissant et plus positif.
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L’apitoiement sur soi
S’apitoyer sur son sort, c’est vivre sa vie en victime et se sentir désolé pour soi. Qu’une personne ait des raisons réelles de ressentir de la souffrance (p. ex, les victimes d’abus) ou que ces raisons soient exagérées, ce comportement ne fait que renforcer la douleur, freiner la guérison des blessures émotionnelles et entretenir le sentiment d’impuissance, surtout en ruminant inutilement les situations difficiles. La science établit un lien entre l’apitoiement et la dépression, la colère intériorisée, la solitude et la méfiance. L’apitoiement sur soi doit être remplacé par la responsabilisation. Nous ne pouvons pas toujours contrôler ce qui nous arrive, mais nous avons le choix quant à notre façon de réagir à la souffrance vécue et aux revers de la vie. Dans les situations pénibles, prenons l’habitude d’établir une liste des choses que nous pouvons faire pour améliorer la situation.
Le prochain blogue présentera les quatre autres attitudes autodestructrices à éviter.
Référence :
[1]Présentation intitulée Seven Deadly Psychological Sins (Les sept péchés capitaux psychologiques), par Dr Jennifer Jill Schwirzer. Source: https://lifeandhealth.org, consulté le 7 mai 2018. | Article Toutes ces choses dans l’image – Les torches de la liberté, par Claire Derien, consulté le 4 décembre 2020.