La Covid-19 en pousse beaucoup à « Coper » avec leur stress. Pour beaucoup de gens la seule façon qu’ils connaissent est malheureusement la SAQ que j’ai envie d’appeler avec clin d’oeil : le Sanctuaire des alcools du Québec 😉 et qui lui, ce lieu de culte, n’est pas fermé, bien évidemment.

Bon je dis ça, mais je comprend le désordre que cela pourrait créer pour les gens qui sont dépendants.

Mais c’est néanmoins le reflet de la réalité de beaucoup de gens qui n’ont plus de bouée face aux crises qui les entourent et qui les dépassent, pour gérer et calmer leurs émotions.

Prendre un verre de bière mon minou? 

Une fois l’effet dissipé, la gueule de bois et l’anxiété nous attendent de pied ferme là où ils sont restés tout ce temps. Tout le monde est aux prises avec des angoisses reliées aux situations difficiles comme celle de la Covid-19. Mais tous ne sont pas outillés également pour les gérer… Certes il nous faut connaître les méthodes naturelles pour nous aider : respirations profondes, musique classique ou encore des massages, ultimate3d des bains, de l’exercice, de l’air frais, du soleil et plusieurs autres.

Mais au-delà de tout, il nous faut une réelle espérance. Une vraie de vraie espérance qui peut agir comme un roc inébranlable sous nos pieds. Non pas seulement une musique enivrante qui nous fera momentanément oublier le présent. Mais des paroles certaines qui nous feront marcher avec confiance dans un environnement de moins en moins stable.

Parce qu’au-delà du stress et des angoisses, je le crois se cache un problème sous-jacent bien plus large :

« Pire que les conflits et les guerres qui nous entourent, plus douloureux que les maladies physiques, se trouvent le problème du coeur de l’homme troublé et sans repos qui souffre et s’écroule sous le poids de la culpabilité. » (Ransom and Reunion p.17)

Le roc inébranlable, c’est, je le crois fermement, Jésus-Christ. Celui-là même qui dormait paisiblement dans une barque en pleine tempête.

Celui-là même qui nous offre, en contrepartie à nos « remèdes maison » (qui ne sont que passagers), un remède sûr et permanent.

Jésus-Christ… remède permanent… De biens grands mots qui sonnent étranges et même épeurants pour bien des gens.

Mais ce Jésus, Il vivait ce qu’Il prêchait.

Alors que Lui et ses disciples étaient en pleine tempête sur une barque et que ses occupants commençaient à paniquer :

« Lui, à l’arrière, dormait, la tête sur un coussin. » Marc 4:38 (Version Semeur)

Mais comment faisait-il pour dormir si paisiblement en pleine tempête!

Où vend-on des oreillers comme le coussin que Jésus utilisait, afin que j’aille en acheter pour tous mes amis et toute ma famille!!!

Jacques Brel disait :

« Les gens qui ont bonne conscience ont souvent mauvaise mémoire. »

Une autre citation dont j’oublie l’origine nous dit qu’une bonne conscience est le meilleur des oreillers…

Une bonne conscience est humainement impossible à atteindre. Mais pour couper court au suspense, c’est précisément ce que Jésus peut nous offrir tous et c’est ce que Lui il avait.

Un oreiller aussi doux que le Sien, ça ne vous parle pas?

Ne zappez pas tout de suite, je vais vous expliquer comment vous en procurer un, et on ne peut pas se le procurer en ligne sur Amazon.

W.D. Frazee nous dit dans le livre « Ransom and Reunion » :

« La culpabilité, la peur et les inquiétudes qui émanent du péché rendent les gens malades. Des millions de gens souffrent d’ulcères, de crises cardiaques, de dépression nerveuse. »

Il poursuit en suggérant la chose suivante :

« (…) si le poids de la culpabilité pèse lourd sur votre esprit, allez au sanctuaire et mettez vos péchés sur l’agneau de Dieu [Jésus]. Confessez-les, donnez-les Lui. Laissez-Le porter votre fardeau. Laissez Sa mort prendre la place de la vôtre. » (Ransom and Reunion p. 31)

C’est de cette façon-là que ça marche… « Confessez-les, donnez-les Lui. Laissez-Le porter votre fardeau. Laissez Sa mort prendre la place de la vôtre »

Mais comment est-ce que Jésus peut faire tout ça? Qu’est-ce que ça veut dire tout ces termes là : agneau… fardeau… et comment peut-il prendre ma place?

Je suis content que vous posiez la question et je vous explique :

Il le peut parce qu’Il s’offre pour prendre notre peine et payer pour nous notre caution. Prendre pour nous, ce qu’on devrait recevoir, en bref.

Afin de dégager un peu plus clairement de quoi on parle, voici la chaîne des évènements que se met en place :

« Chacun est poussé au mal par son désir mauvais qui l’attire et l’entraîne. Et quand on laisse faire ce désir, il donne naissance au péché. Puis, quand le péché a grandi, il donne naissance à la mort. » Lettre de Jacques 1:14‭-‬15 (Bible version « Parole de Vie »)

Et oui, vous l’avez lu, et c’est ça le nerf de la guerre : « Le péché une fois consumé produit la mort. »

Alors Jésus prend même cette peine de mort pour nous et voici de quel droit il peut le faire :

« Le sang de Jésus représente Sa vie parfaite, et ce même sang qu’Il a versé sur la croix démontre Sa vie versée en sacrifice [pour nous.] » (Ransom and Reunion p. 29)

C’est ainsi que Jésus peut nous promettre tout ce qu’Il nous promet.

Jésus peut dormir paisiblement dans des temps de troubles parce que son oreiller est le plus confortable du monde.

Jésus, Lui, a bonne conscience, car Il n’a jamais péché.

Et non : Jésus n’a pas mauvaise mémoire.

Tout ceci nous est rendu disponible, car il a subi pour nous ce qu’on devrait normalement subir pour nous-mêmes ET alors que Lui, ne le méritait pas.

Il nous faut accepter son offre de payer pour nous et de prendre notre place. Quelle autre option n’a de réel sens?

Un peu d’histoire

À l’époque, l’agneau sacrifié, avant que Jésus ne naisse, signifiait que l’on mettait nos péchés sur la bête en question, en les confessant. En mourant, cet agneau subissait notre sort. Mais il ne s’agissait pas de rituels glauques et barbares. Non. C’était plutôt un symbole qui nous pointait vers ce que Jésus allait accomplir lors de Sa venue, tout en nous démontrant à quel point le péché, c’est du sérieux. Ce n’est certes pas parmi des cris de réjouissances qu’un agneau était sacrifié. Mais c’était le coeur lourd et solennel, en comprenant tout le sens que cet être sacrifié représentait.

Avec ces quelques lumières, relisons la citation écrite plus haut :

« (…) si le poids de la culpabilité pèse lourd sur votre esprit, allez au sanctuaire et mettez vos péchés sur l’agneau de Dieu [Jésus]. Confessez-les, donnez-les Lui. Laissez-Le porter votre fardeau. Laissez Sa mort prendre la place de la vôtre. »

Voici le plus important la gang.

Seulement mettre un baume sur un coeur plein de culpabilité est comme mettre du parfum par-dessus notre saleté.

C’est comme couper les feuilles de mauvaises herbes en surfaces, sans enlever la racine.

C’est comme mettre un paravent devant ce qu’on ne veut pas voir.

Tôt ou tard, l’effet de l’alcool ou de la drogue se dissipera. Tôt ou tard le parfum se sera évaporé. Tôt ou tard les mauvaises herbes vont repousser. Tôt ou tard une brise plus forte fera tomber ce paravent que nous avions pris soin de poser.

Tôt ou tard notre mémoire nous rappellera notre culpabilité et notre oreiller n’aura de position confortable, peu importe la façon qu’on le placera, qu’on le tapera et qu’on le remodèlera.

À moins que…

L’on accepte le coeur joyeux de remettre à Jésus notre culpabilité et ce qui la fait naître :

Nos péchés.

Et ensuite, et seulement ensuite, nous pourrons nous aussi dormir paisiblement, même durant les tempêtes.

« Faites-vous petits sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous honore quand le moment sera venu. Mettez tous vos soucis dans la main de Dieu, parce qu’il prend soin de vous. » (Première lettre de Pierre 5:6‭-‬7 PDV2017)
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11:28 LSG)

Vous avez la puissance de choisir et d’agir. Acceptez cet appel, mettez-vous à genoux et priez. Remettez à Dieu vos fardeaux et remerciez-Le pour Son sacrifice… alors que vous en avez l’occasion.